Les Haiku de Tony

Ouvrir Je fréquente encore un Aristide,
Qui n'est vraiment pas trop stupide,
Mais qui gêne par son haleine fétide !
Pourtant son discours est rapide
Même si  c'est bizarroïde
Mais son regard est si limpide
Et ses idées pas insipides.
Il n'est pas du genre cupide
Mais peut se montrer intrépide !

Ouvrir On le dit Briant, Aristide,
Peut-être à cause de son bide,
Ou bien son regard très limpide,
Où rien ne perce de cupide,
Et son air un peu trop candide
Qui cache des penchants bien morbides !
Glissant comme l'arachide,
Il peut se montrer très perfide
D'un air tout à fait impavide !

Ouvrir Remarquable ce brave Aristide !
Ses propos n'ont pas pris une ride ;
Il tenait des discours très fluides,
Ne contenant rien d'insipide,
Mais visant un peu les Mourides
Qui le "tenaient" pour androïde !

Ouvrir Ce n'était pas du tout un druide,
Bien que Briant, cet Aristide !
Aussi calculateur qu'Euclide,
Et théatral comme Euripide,
Il redoutait le génocide
Et s'est caché dans sa bastide !

Ouvrir Quelquefois briand (!) cet Aristide,
Il était loin d'être stupide,
Mais sa mère, d'un genre torride,
Le traitait volontiers d'hybride.
Il s'en foutait qu'elle le lapide,
Il honorait tante Adélaïde!!!

Ouvrir Nul n'est plus brillant qu'Aristide,
Un regard sur la vie lucide,
Mais en dépit d'un air placide,
Il dégage une haleine fétide,
Une odeur tout à fait putride
Qui fait souhaiter son suicide !