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Le peu sympathique Bernard
Et son petit air snobinard,
Parfois même un peu trop fouinard,
A extorqué des centaines d'ares
À un malheureux campagnard
Qui en est resté furibard,
Et en ferait un bagnard,
S'il y consacrait quelques dollars !
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Mais où s'est-il donc tapi, Bernard ?
Sûrement pas dans un placard ;
Trop petit pour ses grands panards !
Comme il est, certes, du genre peinard,
Il va être , c'est sûr, en retard
Pour le meeting des grands flemmards !
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Il a bien tout pour être anar
Cet équivoque saint Bernard.
Il est rusé comme une renard,
Avec un petit air fouinard
Qui lui permet des tours pendards,
En échappant aux traquenards !
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On retrouvait toujours Bernard,
Car il était trahi par ses panards,
Ce qui lui donnait le cafard.
Mais ça restait un snobinard,
Encombré d'un gros tafanard
Et d'un air souvent goguenard!
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Vous trompez pas de saint Bernard,
Dans son tonnelet, du pinard !
Il marche en traînant les panards,
Et affiche un air goguenard.
Il prend les autres pour des connards,
Leur tendrait bien un traquenard !!