Les Haiku de Tony

Ouvrir Si on m'avait nommé Fourier,
J'aurais choisi d'être pompier,
Pas pour remettre le courrier
Comme le font ces braves fourriers,
Mais pour brûler les quartiers
Et les transformer en brasiers,
Sans envie de m'apitoyer,
Et riant à gorge déployée.

Ouvrir Ce brave militaire, Fourier,
Qui n'était pas un roturier,
Pensait bien qu'il serait fourrier
Et responsable du courrier,
Obligé de jouer les coursiers !
Mais il devint artificier
À bord d'un antique roulier.
Il se crut vraiment flibustier !
Il se montra si ordurier
Qu'il se fit vite zigouiller  !!