Les Haiku de Tony

Ouvrir À Soissons il doit faire bien froid
Pour que tous se plaignent "Ah, Geoffroy !"
Ils sont en fait saisis par la foi !
On peut comprendre ce qu'on croit ;
Tout bien sûr dépend de l'endroit,
Il faut alors mettre un suroit !
Si on raisonne en Algérois,
C'est qu'on a tout d'une baudroie  !

Ouvrir Notre bon évêque Geoffroy,
Qui aux yeux n'avait pas froid,
Cloitré dans un local étroit,
Sans compter même jusqu'à trois,
Et sans aucun signe de croix,
De la tête creva une paroi !!!

Ouvrir Ce n'est pas sans un grand effroi,
Qu'on parle de bouillon à Geoffroy.
Juché en haut de son beffroi
Le regard dans son visage étroit
Vous glace absolument de froid,
Et vous plonge dans le désarroi !

Ouvrir Monté sur son blanc palefroi,
Il fallait voir ce saint-Geoffroy !
Aussi altier qu'un grand beffroi,
Aux yeux il n'avait jamais froid
Et semait fort le désarroi,
Quand il n'inspirait pas l'effroi !!

Ouvrir Toujours juché dans son beffroi,
Le fabuleux saint Geoffroy
Sachant bien garder son sang-froid
N'a jamais ressenti d'effroi,
Ni même connu le désarroi !
Du Bouillon il était Godefroy !